Quatrième de couverture :
Coincé entre une progéniture ingrate et un talent de plus en plus incertain, le personnage principal de Mon chien stupide oscille entre un cynisme salvateur et des envies de fuite. Fils d’immigrés italiens, il caresse le rêve d’un retour à ses racines, fantasmant sur une vie paisible aux terrasses des cafés de la Piazza Navona à Rome. Mais pour l’heure, il faut courir le cachet, écrire des scénarios médiocres pour des séries télé affligeantes… ou le plus souvent aller encaisser un chèque des allocations de chômage. L’existence tumultueuse de la famille est bouleversée lorsqu’un gigantesque chien décide de s’installer dans la maison, pour le plus grand bonheur de l’auteur raté mais au grand dam du reste de sa tribu. Mon chien stupide est une tragicomédie de la crise individuelle : crises d’adolescence à retardement, démon de midi, couple en déliquescence. John Fante signe ici un roman touchant, débordant de compassion et d’acide lucidité.
Pourquoi ce livre ?
J’en avais entendu parler et je l’ai vu dans une librairie avec son édition spéciale qui m’a fait de l’oeil.
Ma lecture :
Ce livre me laisse septique. J’ai aimé le ton et l’ironie mais la façon de considérer sa famille et sa vie m’a laissé perplexe. Il a une drôle de façon de décrire ses enfants, d’en parler ; il a une relation assez égocentrique avec ses proches. Le narrateur se rend compte qu’il souhaite le départ de ses enfants, car en fin de compte, il les apprécie peu puis au fur et à mesure de leur départ, il se retrouve tout seul avec ce chien.
Je pense que c’est un livre qui reflète la littérature américaine contemporaine assez bien ; Il me fait penser aux livres de Mr Maupin, un regard désabusé sur une vie américaine.
Citation :
p 58 « Le choix du cœur est le même pour un chien que pour un homme. Au bout de deux semaines, Stupide a compris qu’il dépendait de moi pour la nourriture ; dès lors, j’ai été son maître ».
p 109 « Il m’a vraiment dit ça. Merci pour tout. Merci pour l’avoir engendré sans lui avoir demandé la permission. Merci pour l’avoir fait entrer de force dans un monde de guerre, de haine et de fanatisme. Merci pour l’avoir accompagné à la porte d’écoles qui enseignaient la tricherie, le mensonge, les préjugés et les cruautés en tous genres. Merci pour l’avoir assommé d’un Dieu auquel il n’avait jamais cru, de la seule et unique Église -que toutes les autres soient damnés. Merci pour lui avoir inculqué la passion des voitures qui provoqueraient peut-être un jour sa mort. Merci pour un père qui écrivait des scénarios médiocres, histoires d’amour à l’eau de rose ou bagarres dans lesquelles les bons avaient toujours le dernier mot. Merci pour tout. »
ma note : 2/5
Elles l’ont lu : mathilde, mango, lily, entre autres.
J’ai beaucoup aimé ce livre et je m’aperçois que, contrairement à ce que je croyais, j’y pense encore souvent. Il m’a plus marquée que je ne l’imaginais sur le moment! Ton billet me donne envie de le relire ou encore mieux, d’ en lire un autre du même auteur, peut-être « Demande à la poussière » dont on dit beaucoup de bien.
Je vais voir si il est à libération prolongée, alors …
Un auteur qui me tente bien. Même si les chiens, bah…
Le chien n’est qu’un évènement m’étant en valeur le caractère de chaque personne de la famille. Il n’est pas très intéressant.
Cette édition m’a aussi tapé dans l’oeil et je n’ai pas résisté. Il faut dire que ma boule de poils est la copie conforme de celle de la couverture est que « mon chien stupide », ca reflétait assez bien ce que j’ai à la maison. J’espère que le contenu me parlera autant que cette couverture.
Je suis curieuse de savoir ce que tu en penseras. Est ce que les ressemblances s’arrêteront à la couverture et au titre ?
J’ai jamais réussi à finir ce livre…. pas réussi à rentrer dedans, je pense.
Dommage que ça ne t’aie pas plu ! Certes, ce personnage est assez peu aimable, mais le style de l’auteur et l’originalité de cette histoire m’avaient séduite.
J’ai bien aimé ce livre !