La mécanique du coeur de Mathias Malzieu

Quatrième de couverture :

Edimbourg, 1874 : le jour le plus froid du monde. Lorsque Jack naît, son cœur gelé se brise immédiatement. La sage-femme le remplace par une horloge et le sauve. Depuis lors, il doit prendre soin d’en remonter chaque matin le mécanisme. Mais gare aux passions ! Le regard de braise d’une petite chanteuse andalouse va mettre le cœur de Jack à rude épreuve…

Pourquoi ce livre ?

Recommandé chaudement par une amie.

Ma lecture :

C’est une très jolie écriture que j’ai découverte.

Cette histoire est un conte merveilleux, noir, plein de poésie. L’histoire est empreinte de voyages, de réflexions sur l’amour et sur l’émerveillement enfantin.
Comme je l’ai dit précédemment, c’est une jolie découverte de plume mais je n’ai pas vraiment aimé l’histoire. Je me suis perdue en route, j’ai décroché.

Je recommande ce livre tout de même car j’estime que ce serait dommage de passer à côté de ce livre.

Ma note : 4/5


Trilogie New Yorkaise de Paul Auster

Quatrième de couverture :

De toutes les qualités qui ont justifié le succès de la Trilogie new-yorkaise, l’art de la narration est sans doute la plus déterminante. C’est qu’il suffit de s’embarquer dans la première phrase d’un de ces trois romans pour être emporté dans les péripéties de l’action et étourdi jusqu’au vertige par les tribulations des personnages. Très vite pourtant, le thriller prend une allure de quête métaphysique et la ville, illimitée, insaisissable, devient un gigantesque échiquier où Auster dispose ses pions pour mieux nous parler de dépossession.

Pourquoi ce livre ?

Je l’ai vu dans une librairie comme il me disait quelque chose, je l’ai acheté.

Ma lecture :

Je suis ravie de m’être forcée à lire ce livre qui était stocké dans ma PAL depuis au moins un an ou deux. Persuadée que j’allais détester, un livre que j’avais déjà feuilleté et qui m’avait pas du tout plu, qu’elle a été ma surprise quand je me suis retrouvée happée par la première histoire. Un homme pris pour un détective par un couple décide de jouer le jeu et de protéger l’homme du danger potentiel du retour de son père. Sauf que l’homme est bien loin d’être clair et que le héros se dédouble jusqu’à ne plus savoir réellement où est sa vie et qui il est. C’est une façon très étrange qu’à l’auteur de raconter cette histoire.

La seconde histoire reprend les mêmes thèmes, c’est à dire l’identité, la définition de l’être, les apparences. Mais ça ne m’a pas plu de relire la même histoire écrite différemment, et j’ai arrêté la lecture.

Un livre intéressant à découvrir mais qui m’aura lassé à la moitié de la seconde histoire.

Ma note : 3/5

J’irai cracher sur vos tombes de Boris Vian

Quatrième de couverture :

Lee Anderson, vingt-six ans, a quitté sa ville natale pour échouer à Buckton où il devient gérant de librairie. Il sympathise dans un bar avec quelques jeunes du coin. Grand, bien bâti, payant volontiers à boire, Lee, qui sait aussi chanter le blues en s’accompagnant à la guitare, réussit à séduire la plupart des adolescentes. Un jour il rencontre Dexter, le rejeton d’une riche famille qui l’invite à une soirée et lui présente les soeurs Asquith, Jean et Lou (17 et 15 ans), deux jeunes bourgeoises avec « une ligne à réveiller un membre du Congrès ». Lee décide de les faire boire pour mieux les séduire… et poursuivre son sinistre dessein.

Ecrit à la suite d’un pari, cet excellent pastiche de roman noir fut publié en 1946 sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, un prétendu auteur américain. Récit d’une vengeance, dénonciation du racisme et de l’intolérance, ce best-seller fut jugé à l’époque immoral et pornographique, ce qui amena son interdiction en 1949 et la condamnation de son auteur pour outrage aux bonnes moeurs.

Pourquoi ce livre ?

Comme en ce début d’année, je suis complexée de ne pas avoir lu de « classiques », de ne pas avoir de culture générale à la hauteur (à quelle hauteur… ça je ne l’ai pas encore déterminé), j’ai décidé de lire ce livre que j’ai trouvé, je crois, chez mes beaux parents.

Ma lecture :

Décidement, j’ai du mal avec cet auteur. Dans ma jeunesse, j’ai le souvenir d’avoir lu « l’écume des jours » et je me rappelle d’une histoire avec un nénuphar dans la poitrine d’une femme, je crois. C’est dire que je n’avais pas vraiment accroché.

Ce livre raconte l’histoire d’un homme qui fuit une ville et qui devient libraire dans une autre ville. Cet homme parle de la ségrégation et du fait que son petit frère est mort. Il décide de se venger.

Le style est abrupt, il y a pas mal de passage de cul (autant dire les choses comme l’auteur) et on sent la violence et l’urgence dans laquelle est le narrateur.
C’est la description d’un moment de vie aux Etats Unis avec la ségrégation, la difficulté pour les noirs d’obtenir les droits en pratique et la vengeance.

Un livre qui m’a rappelé « American Psycho » donc qui m’a donné la nausée. Si il avait été plus long, je n’aurai pas terminé sa lecture.

Ma note : 3/5

Les liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos

Quatrième de couverture :

Au petit jeu du libertinage, l’adorable Valmont et la délicieuse Madame de Merteuil se livrent à une compétition amicale et néanmoins acharnée : c’est à celui qui aura le plus de succès galants, et le moins de scrupules. Peu importent les sentiments, seule la jouissance compte. Les conquêtes se succèdent de part et d’autre, jusqu’à ce que Valmont rencontre la vertu incarnée : la présidente de Tourvel. Elle est belle, douce, mariée et chaste : en un mot, intouchable. Voilà une proie de choix pour Valmont : saura-t-il relever ce défi sans tomber dans les pièges de l’amour ? De lettre en lettre, les héros dévoilent leurs aventures, échangent leurs impressions et nous entraînent dans un tourbillon de plaisirs qui semble n’avoir pas de fin. Ce sulfureux roman a longtemps été censuré, ce qui ne l’a pas empêché de fasciner des générations de lecteurs et, plus près de nous, de captiver bon nombre de cinéastes : Les Liaisons Dangereuses de Stephen Frears mais aussi les adaptations de Roger Vadim, et de Milos Forman.

Pourquoi ce livre ?

Pour cause de ménage dans la PAL et qu’il fallait bien que j’arrive à le terminer un jour ce livre.

Ma lecture :

Quelle lecture !

Passer les premières lettres où il a fallu que je m’accroche car le langage et les phrases sont très élaborés, je me suis passionnée pour ce livre. C’est un chef d’oeuvre !

C’est un chef d’oeuvre de part la forme, la littérature épistolaire. Les lettres sont magnifiquement écrites et elles permettent de suivre l’évolution des intrigues, les caractères des protagonistes, les histoires de cour. Cette forme permet que l’on soit au courant de choses que les autres protagonistes ne savent pas d’où la merveille de ce livre.

Un couple de personnes malfaisantes décident de se venger et de jouer avec le coeur d’une jeune fille, d’une femme vertueuse entre autres. Mais ce n’est pas aussi simple que ça : les personnages sont passionnants et j’avais hâte de savoir ce qui allait se passer.

Une merveille !

Ma note : 5/5

Le vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway

Quatrième de couverture :

La mer abrite des millions de poissons, mais le vieux pêcheur n’a rien pris depuis quatre-vingt-cinq jours. Elle s’étend à l’infini, les côtes cubaines s’éloignent inexorablement, et pourtant, il s’agit d’un roman de l’enfermement. Le Vieil Homme et la mer, durant trois jours entiers, se retrouvent face à face. Rare élément féminin dans ce récit qui oppose deux volontés viriles et où la douceur maternelle provient d’un gamin, la mer est le lieu du lien. Lien entre le vieil homme et l’espadon, entre le pêcheur et la vie, lien entre le retour et le départ, l’eau est un lieu de séjour transitoire entre la vie et la mort. A peine un purgatoire, car l’on imagine mal cet homme à l’âme sublime avoir commis aucun péché, la mer fait surgir en lui des sentiments d’amour profond, de respect pour la vie, mais aussi de manque et de lassitude. Les expressions reviennent sans cesse, les images sont récurrentes et la voix parle à l’esprit dont elle émane. Les poissons volent, comme mus par la tension incessante de l’esprit, qui ne tient plus qu’à un fil ténu, corde de ligne bandée jusqu’à la limite. Dans cet univers de répétition, le langage irisé de reflets d’argent semble naître d’un pathétique besoin d’émancipation.

Pourquoi ce livre ?

Il était dans ma PAL et comme je veux la faire fondre…

Ma lecture :

C’est sans doute à ça que l’on reconnaît une grande œuvre. Raconté quelque chose qui paraîtrait ennuyant à n’importe qui et le rendre passionnant.

Santiago est un vieux pêcheur cubain qui ramène très peu de poissons. Tellement peu que les parents du jeune garçon qui l’accompagnait, refuse qu’il le fasse désormais.
Santiago décide de partir au large pour ramener un gros poisson. Et là, arrive la rencontre entre le vieil homme et un espadon. Un combat fait de subtilités, de souffrance.

J’ai été happée par le passage où Santiago est en mer. Je suivais cette prise avec autant d’intérêt que pour un excellent polar ! J’ai aimé ce livre, la simplicité et la force de ce roman.

Ma note : 5/5

Le barbier de Séville de Beaumarchais

Quatrième de couverture :

 » Enfin l’on sortait des ridicules de salon, des fats, des coquettes, du cailletage ! On en sortait par un retour hardi à la vieille farce, à l’éternelle comédie. Un franc comique jaillissait de l’action prestement menée à travers les situations comiques ou bouffonnes.
Gustave Lanson (1909
 » Je compris aussi la virtuosité avec laquelle Beaumarchais sait faire surgir, agir, réagir, apparaître et disparaître ses personnages, et l’étonnante, la prestigieuse magie avec laquelle il noue et dénoue les intrigues les plus compliquées.  » Louis Jouvet (1938

Pourquoi ce livre ?

Je me trouve anémiée en culture générale et donc j’ai décidé de lire les grands classiques. Comme j’adore le théâtre, ce choix m’est venu rapidement.

Ma lecture :

Une pièce avec une histoire d’amour, de la ruse, de l’humour.

Le comte Almaviva tombe amoureux d’une jeune fille, Rosine, qui est gardée jalousement par son tuteur qui veut attendre sa majorité pour l’épouser. Figaro, barbier de Séville, ancienne connaissance du comte, va l’aider à entrer en contact avec Rosine et lui faire la cour.

J’ai beaucoup aimé car c’est rythmé, drôle, Figaro manque pas d’à propos.

Un agréable moment de lecture.

Ma note : 4/5

Objectif PAL Septembre : Les 10 femmes de l’industriel Rauno Ramekorpi d’Arto Paasilinna

Quatrième de couverture :

Rauno Rämekorpi, un riche industriel finlandais, fête ses soixante ans. Comme le veut la coutume, les invités ont afflué chez le héros du jour les bras chargés de cadeaux et de fleurs. Mais Mme Rämekorpi est allergique au pollen et Rauno se voit donc prié, à peine le dernier convive parti, de convoyer les fleurs à la décharge sans même prendre la peine d’ôter sa queue-de-pie. En chemin, l’heureux sexagénaire a soudain une bien meilleure idée : il offrira les bouquets à ses nombreuses maîtresses. Commence alors une tournée qui va mener ce noceur impénitent d’une alcôve à l’autre dans un déluge de libations et de bonne chère. Hilares, nous suivons les drôles de péripéties de ce vieux séducteur et de ses décapantes compagnes. Le succès est tel que Rauno décide de réitérer sa généreuse virée à l’occasion des fêtes de fin d’année. Mais le vent semble entre-temps avoir tourné pour notre don Juan déguisé en Père Noël… Une farce aux accents rabelaisiens, une réjouissante galerie de portraits de femmes victimes d’un héros qu’on adorera détester! Traduit du finnois.

Pourquoi ce livre ?

Il y avait eu beaucoup de critiques sur mon monde bloguesque et donc la tentation fut grande de le lire quand je l’ai trouvé à la bibliothèque.

Ma lecture :

L’histoire est drôle. La logique des personnages est atypique.
Rauno Ramekorpi a fait une tournée pour ses soixante ans de ses anciennes maîtresses et s’en trouve de nouvelles.
Accompagné de son chauffeur de taxi, il distribue des fleurs, du champagne et du caviar. Ce sont des rencontres atypiques avec leur logique propre.
Comme cette tournée lui a beaucoup plu (quelle santé d’ailleurs !), il récidive pour Noël.

Je me suis ennuyée pendant cette lecture. Je pense que le fait de connaître le style de l’auteur en ayant lu « La douce empoisonneuse » est responsable du fait qu’il n’y est plus de grande surprise en lisant ce livre. De plus, il a beaucoup moins de rebondissements que dans l’autre livre.

Bref, bilan mitigé !

Ma note : 2/5

Ma google reader : amanda, Fantasio

Objectif PAL Aout : 10 ans 3/4 de Fred Paronuzzi

Quatrième de couverture :

 » L’école, ça vous apprend aussi des choses passionnantes, mais pas forcément… Des fois, ça vous empêche même d’exprimer l’artistique qui est en vous. La musique, par exemple (…), c’est ce que je préfère avec les livres, les culottes des filles et les montagnes.  » Frédéric Falcozzi, 10 ans 3/4, vit en Savoie, dans une petite ville où la vie n’est pas tous les jours rose. II nous raconte son quotidien avec un humour ravageur et un soupçon de tendresse : les copains, Noël, Jojo et Aziz ; les amours, Myriam, la demoiselle du cirque Gengis Khan ; les grands, p’pa, m’man, madame Garcia, monsieur Crampon, monsieur Kitonounza… Avec Frédéric, pas le temps de s’ennuyer Fils spirituel de la Zazie de Queneau, Fred Paronuzzi nous replonge avec gouaille dans l’enfance, ses joies et ses peines, si vite oubliées dans un grand éclat de rire.

Pourquoi ce livre ?

Je ne sais plus pourquoi je l’ai acheté. Je l’ai lu pour l’objectif PAL (oui, je suis une rapide !)  et parce que je cherchai une lecture « non prise de tête » entre « testament à l’anglaise » et « beloved ».

Ma lecture :

Fred est un garçon âgé de 10 ans 3/4, savoyard, qui nous raconte son quotidien. Il a le langage imagé, des expressions et un jargon fleuri. Il nous explique la maladie d’Alzheimer de sa grand-mère, comment elle a une mémoire en puzzle – il a une théorie sur la date limite d’usage et sur un système de sécurité qui devrait exister pour ne pas la dépasser (remarque d’une infirmière : c’est une théorie forte intéressante en effet !).
Il décrit son histoire familiale avec son pépé italien qui était poursuivi par des chemises noires de Mussolini.

C’est un livre rafraichissant, drôle, qui m’a donné de grands éclats de rire (dans le bus et le métro, c’est mieux …). C’est une belle trouvaille qui était dans ma PAL depuis un an !

Je le conseille vivement à celles et ceux qui ont besoin de rire et d’élargir leurs vocabulaires (cf le prochain « jeudi, c’est citation ! ».

Ma note : 4/5

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