un sommeil paisible et sans pleurs d’Elizabeth Pantley

Quatrième de couverture :

Jusqu’à maintenant, il existait deux moyens de régler le problème des nuits blanches : laisser le bébé pleurer jusqu’à épuisement ou devenir une victime du manque de sommeil qui tente de tenir bon. Enfin, grâce à Élizabeth Pantley, une éducatrice de parents, mère de quatre enfants, un troisième moyen pratique et efficace existe maintenant.

Ma lecture (et ma relecture, et ma rerelecture, etc.) :

C’est l’avis d’une maman qui n’a pas dormi pendant deux ans que vous avez sous les yeux.
Ce livre est une bible. Dieu sait que j’en ai lu des livres sur le sommeil (et pour cause !) et je dois dire que celui-ci est le meilleur et de loin.

L’auteure rappelle les informations de base sur le sommeil et ce que l’on peut attendre d’un enfant (bah oui, un nouveau né qui fait ses nuits, c’est très très rare). Cela permet de recalibrer ses attentes en quelque sorte. Elle explique la sécurité autour du sommeil, les cycles, le pourquoi du doudou, le rituel, etc.
Elle parle de comment allier l’allaitement avec le sommeil et elle parle aussi de l’allaitement long et du cododo !
J’ai aimé ce livre car c’est l’avis d’une maman, le ressenti et l’expérience d’un groupe de femmes et les nombreux retours qu’elle a eu, une fois qu’elle a commencé à partager sa « méthode Pantley ».
Elle donne beaucoup de pistes pour trouver sa méthode pour aider son enfant à s’endormir seul et d’une manière sereine, qu’il aime dormir et qu’il est un rituel qui lui convient autour de ça.
Sa méthode consiste à établir un plan sommeil grâce au livre et le réévaluer au bout d’un certain temps.

Pour moi, c’est le livre indispensable pour les parents ayant des difficultés autour du sommeil de leur enfant.

Ma note : 5/5

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Harlequinades 2010 : Première !!!!!!

Pour ma première participation, j’ai choisi THE BOOK… J’ai nommé « La maîtresse du comte ».

Oyez ! Oyez gentes dames, charmants messieurs ! Pour ma première participation, j’ai sélectionné avec grand soin le livre qui aura l’honneur d’être présenté.

Déjà, rien que le titre laisse imaginer l’ampleur de l’oeuvre « la maîtresse du comte »…

J’entends les Oh ! d’exclamation que les coeurs de midinettes n’arrivent pas à retenir.

Oui, oui, il y a bien un comte dans cette histoire (brun comme sur la photo) et une jeune femme … blonde (forcément !) comme maîtresse.

Mais ne dévoilons pas toute l’histoire tout de suite.

Meg est horticultrice et rencontre un homme lors d’un salon : « grand, musclé, la démarche élégante, il portait le smoking avec un naturel évident. Meg ne pouvait détacher son regard de ce fascinant visage au sourire ravageur » : Gianni, himself,  vient de faire son apparition.
Quelques mois plus tard, elle doit prendre un poste d’horticultrice chez un comte italien. Sauf que celui-ci est mort et que c’est son fils qui a pris sa succession.
Et …. c’est Gianni ! Comme de bien entendu (il ne faut pas trop de personnage sinon la lectrice se perd …). Vous ai-je dit qu’elle était superbe, bonde, intelligente et vierge ? (Forcément elle attendait le prince charmant. HS : Une amie m’a dit que dans les séries blanches, les infirmières et autres personnages féminins n’étaient pas vierges ? Comment cela se fait alors que ceux que j’ai pu lire des autres collections, les héroïnes le sont ? Serions nous (mes collègues blouse blanche et moi même) des femmes désabusées et abusées ? Pour ne pas dire autre chose… HS terminé).

Gianni, étant un héritier qui a eu un très mauvais exemple de l’amour conjugal avec ses parents, décide de n’avoir que des maîtresses qui lui conviennent, et le jour venu il épousera une italienne qui lui pondra un héritier mais qui ne lui plaira pas forcément (pas évident pour faire des bébés cette situation).

Une relation pleine de désir se noue entre eux jusqu’à la conclusion de leur passion Gianni  : « Laissez-moi vous montrer comme ça peut être bon ».

Il lui fait l’amour sur un tapis de mousse, elle saisit les poils de son torse, elle se cambre, etc. etc.

Ils vivent une relation passionnée jusqu’au jour où Meg se rend compte que Gianni se moque de ses diplômes auprès d’un ami et elle décide de partir.
Elle rentre en Angleterre, se rend compte qu’elle est enceinte et travaille dans l’entreprise familiale.
Lors d’un salon, elle rencontre Gianni qui lui demande de lui livrer une orchidée chez lui le soir même.
Le soir, ils discutent et dans la conversation se glisse le bébé et lui de répondre (The Answer) : « Même si j’ignore comment cela a pu arriver ».
Alors là, Gianni, chapeau ! J’ai envie de dire que quand on s’amuse moulte fois à montrer « l’ampleur de son excitation » et « l’organe de sa virilité » et quand on « a des ébats effrénés », ce sont des choses qui arrivent Gianni.

Nous allons reprendre l’endroit où tu as failli, Gianni :

« Et sa bouche effleurant la peau fine de son sexe, il goûta alors la douce saveur de son excitation. C’était incroyablement bon. Il voulait l’explorer avec tout ses sens, transporté par la pureté de son arôme. Il abaissa la tête et passa le bout de sa langue tout au long de l’ourlet enflé de désir. Avec des soubresauts d’extase, Meg le supplia entre deux gémissements irrépressibles de l’emmener vers l’orgasme. Alors, l’envie d’entrer en elle le submergea. Il introduisit un doigt et sentit les spasmes de plaisir qui l’agitaient augmenter encore. Les battements de son coeur s’accélérèrent et des perles de sueur se formèrent un peu partout sur son corps. Mais il devait prendre son temps, tout son temps. Il glissa un autre doigt en elle. Aucune femme n’avait jusque-là réagi avec un tel abandon. Elle remuait les hanches au rythme de ses mouvements réguliers, dans une danse hypnotique, ensorcelant. Ivre d’excitation, elle cambra les reins et vint se placer sous lui. Se forçant à attendre le plus longtemps possible, il sentit ses muscles trépidés sous la contrainte. (Alors, il tatonna à la recherche du préservatif à la banane qu’il avait dans son smoking, et en chapeauta son organe turgescent). Et quand il s’autorisa enfin à pénetrer en elle, il sentit toute la chaude moiteur de son intimité se refermer sur lui avec un tressaillement de plaisir.  »

Voilà comment tu aurais du faire cher héros. Forcément, dans ce genre de roman il serait de mauvais ton de dire qu’en plus d’un enfant, elle était l’heureuse propriétaire d’une MST (vous avais-je dit qu’il avait eu de nombreuses maîtresses avant Meg ?). Ah, faire lire un roman harlequin à une infirmière est un problème (de santé publique dans ce cas-ci).

Bref, il la demande en mariage et tout fini bien.

J’en ai fini pour cette édition et je me délecte déjà de lire les billets des bloggeuses qui ont eu la bonne idée de participer à la création de Chiffonnette et de Fashion.