Dublin street de Samantha Young

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Dublin street est THE romance contemporaine que je lis et relis (enfin plus le tome suivant que celui-ci, mais c’est quand même une de mes romances préférées).
Pourquoi ? Parce que l’héroïne a vraiment mauvais caractère, n’est pas une petite chose fragile et que même si elle a de l’argent, elle n’a globalement pas une vie qu’on lui envie.
Joss est une jeune femme orpheline qui s’expatrie, après une frayeur, en Ecosse. Elle essaye d’écrire son premier roman et travaille le soir dans un bar. On la rencontre lorsqu’elle cherche une colocation. Elle prend un taxi avec un beau mec et arrive chez sa future coloc, Ellie. (L’histoire d’Ellie est racontée dans le tome 1,5 – Until the fontain bridge). Ellie est un amour et elles vont devenir amies.
Joss a pas mal de problèmes. Elle a des bouffées d’angoisse, a peur de s’engager, se confie très peu.
Et c’est là que j’applaudis l’auteure ! Joss ne guérit pas quand son prince charmant arrive ! Non, elle va voir un psy. Merci Mme Young, je pense que vous auriez perdu toute crédibilité si tout c’était résolu avec l’arrivée de … Braden.
Alors oui, c’est l’Homme. Il est beau, riche (mais à force de travail), arrogant, têtu, protecteur et peut être grossier quand Joss le cherche. Il va se donner beaucoup de mal pour la conquérir et ça ne sera jamais vraiment gagné.
Leur relation est belle, complexe, sexy. Joss est une magnifique héroïne courageuse et profondément humaine, Braden est un homme qui paraît froid mais auquel on découvre des failles. Ils ont une histoire passionnée avec des scènes qui donnent chaud.
L’histoire  est bien rythmée, l’évolution de leur relation et la progression de Joss dans son cheminement psychologique en fait une très bonne romance.

De plus, leur histoire est entourée de celle d’amis que j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt.
Un super livre que je vous recommande

Ma note : 5/5

Un moment d’abandon de tessa dare

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Voici un moment fort sympathique de romance à lire.

Melle Susanna Finch est une jeune femme célibataire qui a crée une communauté de jeunes filles « laissées pour compte » comme dirait Mme Kleypas. Soit elles sont trop fragiles au niveau de la santé, trop timides ou avec des centres d’intérêt autre que ceux  requis dans la bible des jeunes filles comme il faut (qui sert de cible pour l’entraînement au tir de Susanna). Dans cette jolie communauté tout est idyllique pour se reposer et s’épanouir du salon de thé en passant par le pasteur professionnel des harmonisations de couleurs de tissus…
Et voilà qu’arrive avec grand bruit le lieutenant-colonel Bramwell fermement décidé à persuader le père de Susanna qu’il peut retourner à la guerre. Il n’arrive pas seul, il est accompagné de son cousin (héros du tome 2) et d’un de ses hommes, Thorne (héros du tome 3). Ca va être un vrai bazar que cette cohabitation forcée entre trois hommes qui doivent convaincre en formant une milice et ce comité d’amazones.
Le héros est trop macho pour moi (forcément tout ce qui manquait à l’héroïne était ce méga tas de testostérone…). L’héroïne est sympathique avec sa volonté de protéger les jeunes filles et son enseignement est tellement atypique que  c’est un vrai plaisir de lire cette histoire. Je m’imagine bien ce hameau sympathique et cette communauté atypique. L’histoire d’amour est sympathique mais j’ai vraiment trouvé de l’intérêt à l’histoire grâce au contexte et non pas pour l’histoire d’amour en elle-même.
J’ai hâte de lire le tome 2 car il y a beaucoup d’avis positifs sur boulevard des passions mais Cécile a trouvé que ce tome était nul…. A voir donc…

Ma note : 4/5

Retour à Chimneys : les sept cadrans

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Lors d’un séjour à Chimneys, Gerry Wade décède d’une manière étrange. Les jeunes gens avec qui il séjournait avaient décidé de lui faire une farce. Ils avaient mis huit réveils dans sa chambre pour, qu’une fois au moins, il se réveille à l’heure. Lorsqu’ils constatent son décès, il n’y a plus que 7 réveils dans la chambre. L’histoire en serait restée là si la fille du propriétaire du manoir, Bundle, n’avais pas trouvé une lettre du défunt qui parlait de 7 cadrans. De plus, Bundle assiste à la mort d’une autre personne qui lui transmet un autre message à propos de ces cadrans.
C’est difficile de parler d’un Agatha Christie car je risque de trop en dévoiler.
L’histoire est rondement menée avec aucun temps mort dans l’intrigue et comme d’habitude, c’est impossible de savoir qui est le méchant. Les personnages sont très bien campés avec des remarques assez « Wodehouse » parfois, ce qui rend cette lecture très agréable et drôle.
Une histoire menée tambour battant au rythme de Bundle, jeune femme très dynamique et drôle.
Un très bon moment de lecture

Ma note : 5/5

 

Le flambeur- le cercle des canailles de Sarah MacLean

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Le jeune marquis de Bourne perd tout aux cartes à l’âge de 19 ans. Il essaye de trouver un moyen de regagner les terres qu’il a perdu mais n’y arrive pas. Il fait fortune en s’alliant à 3 autres hommes pour tenir une maison de jeu.
Pénélope Marbury, elle, est sur le point de devenir une vieille fille quand son père décide de rajouter à sa dot les fameuses terres qu’il a gagné au jeu. Bourne ne fait ni une ni deux, il kidnappe son amie d’enfance pour la compromettre et ainsi récupérer les fameuses terres.
Pénélope croit qu’à chaque fois qu’ils se rapprochent un peu, que son ami va redevenir comme il était enfant, qu’ils vont retrouver leur connivence, de la tendresse et à chaque fois, elle se retrouve seule. Jusqu’au jour où elle décide de ne plus se laisser faire.
C’est un livre que j’ai dévoré. C’est rare d’avoir un héros qui soit si obnubilé par la vengeance qu’il ne se préoccupe pas de l’héroïne. La vengeance de Bourne dure toute l’histoire. D’habitude, ils se marient et tout prend une autre perspective, et bien pas dans ce roman. L’héroïne est un moyen d’avoir accès à la vengeance et Bourne est fermement décidé à ne pas donner de place dans sa vie à Pénélope. Celle-ci est une héroïne que j’ai adoré, elle est pragmatique, têtue, veut retrouver la complicité qu’ils avaient enfant et fait tout pour que Bourne ne l’oublie pas. Elle ne veut pas d’une vie fade.
En finissant ce roman, je n’ai qu’une seule envie, c’est de lire le deuxième tout de suite.

Ma note : 5/5

y a des petits oiseaux, des chèvres, des beaux mecs….

Nous voilà de retour à Fool’s Gold, ville qui pourrait postuler ex aequo avec la ville des héroïnes de Jill Shalvis. Des beaux mecs à chaque virage, quelques situations improbables en plus mais c’est en conclusion égalité partout pour le fait qu’on serait plus d’une à déménager si c’était la réalité. 

Alors oui, ce livre est parfois culcullapraline mais ça fait du bien d’être au pays des bisounours de temps en temps avec une auteure qui sait manier l’humour. Heidi (que l’on a déjà rencontré dans d’autres tomes de Fool’s Gold) est la « campagnarde » de cette petite ville. Elle vit avec son grand-père à l’extérieur de la ville avec ses chèvres dans un vieux ranch décrépi. Un beau jour, Glen, son grand-père, se retrouve devant le juge car il a vendu le ranch à l’ancienne gouvernante de ce domaine. Le problème étant que le ranch ne lui appartient pas ! Il appartient, enfin plutôt les dettes, appartiennent à Heïdi. Et voici, que là-dessus, le fils ainé de Mary (la gouvernante) vient à la rescousse avec ses techniques d’homme d’affaire bien décidé à faire du profit. 
Alors il y a des passages qui sont tirés par les cheveux mais tellement peu à côté de l’humour des personnages et des situations. J’ai envie d’aller passer mes vacances  à Fool’s Gold, c’est pour dire. 
L’histoire est rondement menée, les histoires d’amour sont bien développées et le contexte est tout simplement génial. 

Ma note : 4/5 dans la rubrique culcullapraline-c’est-un-harlequin

Bienvenue à Chimneys !

51YYY64J3yL._Agatha Christie nous offre dans ce roman une galerie de personnages hétéroclites et réjouissants. Tout débute par des mémoires à livrer chez un éditeur londonien. Mr Anthony Cade se fait embaucher par un ami pour les livrer. Tout se complique quand Anthony reçoit plusieurs visites plus ou moins violentes pour récupérer ces mémoires. Il va rencontrer pendant ce périple bon nombre de personnes, du comte qui aimerait un peu plus de respect pour sa tranquilité, à une jeune veuve très séduisante en passant par des personnages sanguins d’un pays déstabilisé, la Herzoslovaquie. Nous rencontrons dans ce roman le superintendant Battle de Scotland Gard qui sera également présent dans un autre cozy mystery « les sept cadrans ». J’ai beaucoup aimé lire ce livre. L’auteure y fait preuve de beaucoup d’humour, et dans les traits de caractère des personnages, et dans les dialogues. J’ai passé un très agréable moment dans le manoir de Chimneys et je n’ai pas réussi à trouver qui était le meurtrier (car bien sûr il y a eu des meurtres !).

Ma note : 5/5

Keep-Calm-and-Read-a-Cozy-Mystery

dans la ville des beaux mecs, je demande Matt

510n+1b5rzL._C’est le cinquième tome de la série Lucky Harbor et c’est peut-être pour ça que je trouve que ça s’essouffle. Amy est la serveuse du café de Lucky Harbor. Amy est un personnage inspirant de la curiosité car on met beaucoup de temps à connaître son histoire. Matt est le héros sexy célibataire de la ville (et oui, il y en a encore de disponible, incroyable mais vrai !). Il est le garde-chasse, ancien flic et ne voulant pas s’investir dans une relation amoureuse. L’histoire est belle, drôle (je vais aussi fonder un club d’accro au choco), le personnage de Riley, jeune femme ayant fui sa maison, apporte beaucoup à l’histoire (en complications mais également en écho à l’histoire d’Amy).
Ce tome est un agréable moment de lecture car c’est un groupe de copines assez drôle, que l’histoire d’amour est sexy (avec Jill Shalvis c’est limite garanti ou remboursé) et que ça a lieu dans la ville où tout le monde aimerait habiter.

Ma note : 4/5

Elizabeth Hoyt et la romance contemporaine

51ANfEmBGEL._Mme Julia Harper est Mme Elizabeth Hoyt. J’étais donc très curieuse de savoir si elle était aussi douée en contemporain qu’en historique.
Turner est une jeune femme, bibliothécaire la semaine, au guichet d’une banque le samedi. Ce samedi ne se passe pas comme les autres car il y a un hold-up. Elle profite de l’agitation du hold-up raté pour dérober le contenu du coffre-fort.
Le FBI est appelé à la rescousse et l’agent spécial John MacKinnon part à la poursuite de Turner.
L’histoire est sympathique à lire mais il ne faut pas être pointilleux ou amatrice de série policière. Les incohérences du roman pourraient complètement gâchées la lecture (comment elle peut continuer à téléphoner avec son mobile sans qu’ils la pistent par exemple ?).
Turner en jeune femme cherchant justice est une héroïne attachante. John s’entiche d’elle un peu trop rapidement à mon goût mais c’est également un personnage sympathique. Les 2 nases du hold-up sont assez drôles et qu’ils soient poursuivis par un agent BCBG du FBI est bien trouvé.
Donc un bon moment de lecture avec 2-3 passages chauds comme sait si bien faire cette auteure.
Je préfère largement les historiques de l’auteure tout de même.

Ma note : 3/5

Ce livre rentre dans le challenge objectif PAL : 3/12

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paparazzis et quiproquos

Ce livre vaut le détour rien que pour son héroïne. Elle est ronde, aime les couleurs flashy et souhaiterait être chez elle en train de manger du chocolat en regardant la télé avec son chat plutôt qu’être en boîte de nuit. Une héroïne comme je les adore, quoi.
En face, vous avez l’un des hommes les plus sexy du monde (bien entendu), qui est joueur de base-ball, et qui forcément est dans cette fameuse boîte de nuit.
L’affaire ne se conclut pas comme le souhaitait Chad, le beau gosse, mais il est bien décidé à ne pas se laisser semer. C’est sans compter sur la « nounou » que lui colle son club sur le dos pour « refaire son image » de monsieur-je-culbute-tout-ce-qui-passe.
L’auteure a un langage assez cru parfois mais ce n’est pas à tout bout de champ donc ça passe. L’histoire est bien menée, je suis restée accrochée au livre tellement les héros étaient sympathiques. Le personnage de Melle Gore (la chargée de communication) est une très bonne idée qui donne du rythme à l’histoire.
Un très agréable moment de lecture.

Ma note : 5/5

Un livre 5/5 pour Syl !

51RdJ+C+35L._Michel a 12 ans en 1959. Il traîne derrière son frère Franck, fait des parties de baby foot et passe  son temps à lire.
Il va faire  plusieurs rencontres décisives: celle du meilleur ami de son frère, Pierre, jeune homme extrémiste et attachant, de Cécile, petite amie de Franck, qui va être la figure féminine importante de son adolescence et des hommes du club des incorrigibles optimistes. L’histoire de chacun des hommes ayant fondé ce club est racontée, ce sont des hommes ayant fui leur pays (la Hongrie, la Russie) soit parce qu’ils étaient en danger de mort dufait de leurs engagements politiques, soit par amour. Chacun de part son histoire donne une morale à la vie de Michel spectateur de ces grands hommes et de leur parties d’échec.
 J’ai adoré ce livre. Déjà le contexte, la France lors de la guerre d’Algérie est une partie de l’histoire de France qui je connaissais mal. L’histoire du frère de Michel, Franck, est un fil conducteur du livre qui rend la lecture palpitante. Que la narration de la vie de Michel soit entrecoupée des histoires des différents membres du club est une très bonne idée.
Au fur et à mesure, brique par brique, on voit l’histoire se construire et les vies des hommes du club s’entrecoisées sous l’ombre de Kessel et Sartre.
Un roman que je vous recommande. Les 700 pages se lisent sans s’en rendre compte, j’en ai lu en marchant comme le héros !

Citations :
« Quand, quelques jours plus tard, j’ai expliqué à l’appariteur, un pion thésard, que mon retard était dû au suicide d’Anna Karenine, il a cru que je me foutais de lui. J’ai aggravé mon cas en avouant que je n’avais pas compris pour quel motif elle se suicidait. J’avais été obligé de revenir en arrière par peur d’en avoir manqué la raison. Il m’a collé pour deux jeudis ; un pour ce énième retard, l’autre parce que c’était une emmerdeuse qui ne méritait pas autant d’attention ». p 51

« Les maths s’est compliqué. Ce n’est pas parce qu’on apprend, qu’on comprend, et quand on ne comprend pas, on ne sait pas pourquoi. On m’a dit que je faisais un blocage psychologique.
– rien que ça.
– Il paraît que je n’en suis pas responsable.
– C’est la faute de qui alors ?
Mon père nous avait rejoints dans la cuisine avec une pile d’assiettes. J’ai failli répondre que c’était un problème d’autorité. Il était préférable de la fermer. Pour ne pas entrer dans des explications interminables. Les deux causes de mon blocage mathématique me dévisageaient et attendaient ma réponse. J’ai haussé les épaules. C’est l’inconvénient de la psychanalyse, quand on connaît l’origine du problème, ça ne le résout pas ». p125

« Notre incapacité à convaincre l’autre est la preuve absolue de l’utilité, en fonction de nos moyens, de l’insulte pleine de mépris, du coup de poing, du couteau affilé, du pistolet automatique, du bâton pde dynamite relié à un détonateur ou du porte-avion nucléaire. Nos malheurs ont qu’une seule cause : nos opinions sont sacrées. Ceux qui refusent de changer d’avis sont des imbéciles et ceux qui se laissent convaincre aussi. » p 212

Je vous fait grâce des autres passages surlignés.

Ma note bien entendu est de 5/5

Ce livre rentre dans le challenge 924580242/12

et celui de Romanza  2/5

Challenge myself 2014