A ne louper sous aucun prétexte

et si vous ne savez pas de quoi je vous parle, c’est que vous ne passez pas votre vie chez les princesses…
Si vous me lisez régulièrement, vous savez qu’Eloïsa James a été pour moi, jusqu’à présent, qu’une source d’intense frustration. Pour faire bref, elle écrit super bien mais les histoires étaient inabouties. Et là, et là, merveille des merveilles :

L’histoire :

Linnet Thrynne ne comprend rien à ce qui lui arrive quand tout d’un coup, elle acquière une réputation de gourgandine alors qu’elle est innocente ! Elle, qui a fait tant d’efforts pour qu’on ne la compare pas à sa mère, voilà, qu’elle se retrouve avec une réputation réduite en lambeau.
Piers Yelverton, lui, c’est bien simple, il veut qu’on le laisse tranquille. Il veut pouvoir boire son cognac sans se cacher, disséquer des cadavres, soigner des malades et aller nager tout les jours dans sa piscine. Son père, essayant de se faire pardonner, veut lui trouver une femme. Piers lui demande une femme aussi belle que la lune et le soleil, histoire de l’occuper.
Bien entendu, la belle Linnet va faire connaissance avec la Bête, Piers, et ça va être un festival d’humour et de répliques ciselées.
Piers est un héros qui souffre, qui a décidé que la psychologie et l’empathie n’a jamais aidé à guérir et que ma foi, à part être sur que ce que fait ses confrères, c’est de la m***de, il ne peut pas faire grand chose pour ses patients. Le hic, c’est qu’il leur dit.
Linnet n’est pas une oie blanche. Elle se sert de son sourire « colgate » pour « anesthésier » les mâles autour d’elle mais juste pour qu’ils deviennent inoffensifs. Elle trouve que les hommes ne sont pas attirants et se demande bien ce qui a pu faire tourner la tête de sa mère. Une complicité entre les héros nait de suite de part leurs caractères vifs et ironiques.
Cette histoire est très très très bien écrite. Elle est rythmée, passionnante, avec des héros superbes et des personnages secondaires qui ont une vraie place (j’ai adoré le majordome) et la fin est juste superbe !!!
Je ne suis pas une fan de Dr House. Même si tout de suite, on fait le parallèle avec la série, Piers est un héros que j’ai adoré.

Un petit extrait de dialogue entre Piers et son majordome :

« – Je lui ai dit que je n’accepterais une femme que si elle est aussi belle que la lune et le soleil, continua-t-il. Ce qui est une citation littéraire, au cas où vous l’ignoreriez .Et j’ai ajouté un certain nombre de conditions, dont certaines censées le pousser au désespoir.
– Il est en train de chercher une épouse, déclara Prufrock.
– Pour lui-même j’espère, répliqua Piers, que cette nouvelle laissa indifférent. Encore qu’il a attendu un peu longtemps. Les hommes de son âge n’ont plus les couilles de leur jeunesse, si vous voulez bien excuser la vulgarité de cette vérité, Prufrock. Dieu sait que vous avez une sensibilité plus délicate que la mienne.
-C’était le cas avant que je commence à travailler pour vous, précisa Prufrock en ouvrant la porte de la bibliothèque d’un geste théâtral. »

Ce n’est pas le meilleur extrait. Il vous suffit de savoir que tout le livre est comme ça.

A lire !!!!

Ma note : 6/5

Ce livre rentre dans le challenge petit bac 2013 (par le plus pur des hasard) dans la catégorie animal

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11 réflexions sur “A ne louper sous aucun prétexte

  1. C’est vrai Tam-Tam, je l’ai pris au hasard grâce à sa couverture.
    Patacaisse, je ricane…6/5 ! mais je suis de tout coeur avec toi. Malgré un début qui ne me séduisait pas, j’ai été conquise dès l’arrivée de Linnet dans le château de la Bête…
    Tu vas lire La princesse au petit pois ?

    • Comment ça, tu ricanes ? Il est pas excellent ? Je mets trop de 5/5 si bien que forcément quand il y en a un qui est vraiment génial, ça dépasse les bornes des limites 😉

  2. Pingback: Il était une fois, la Belle et la Bête | Thé, lectures et macarons

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